Ils était une fois......une histoire vraie.
Qui commence au port du Havre (France). lorsque nous embarquons sur le cargo Grande Brasil, qui doit nous conduire à Buenos Aires
Ce navire, 230m de long, pour 53m de large et 40m de hauteur, est un roulier, c.a.d. qu’il roule en permanence dans une boucle Hambourg - Buenos Aire - Hambourg.
L’ensemble de l’équipage est constitué seulement de 28 personnes.
Ces cargos ont la possibilité d’accueillir une dizaine de passagers.
Lorsque nous montons à bord, deux voyageurs nous ont précédé.
Le premier, un octogénaire danois, célibataire, ancien marin, passe la plupart de son temps à parcourir les mers – c’est pratique pour lui puisque durant ses périples, il n’a aucun souci d’intendance.
Le second passager est belge, la septentaine, il a embarqué à Envers et rejoindra sa fille à Buenos Aires.
C’est ce personnage qui va qui être le « héros » vivant de cette histoire.
Sur ce type de navire, il n’y’a pas d’animation, comme avec une croisière Costard ; chaque passager est appeler à s’occuper de lui même. De toute façon, pour qui a un minimum de curiosité, il y a des centres d’intérêts qui s’imposent d’eux même. A commencer par la découverte du navire – imposant ; l’observation de l’équipage, sa vie son travail que ce soit en mer ou en escale. l’animation des docks, les hommes et les machines ; Les visites de villes au fil des escales - et puis la mer, au lever comme au coucher du soleil..., les autres cargos que l’on croise, toute la faune marine, au dessus et dans la mer - dauphins, requin marteaux…etc.
Puisque le climat le permettait, les 10 passagers réunis depuis Le Havre, passaient beaucoup de temps à observer la mer. Nous avions emporté deux paires de jumelles qui se révélèrent des plus utiles dès le départ.
« notre voyageur » belge n’en n’avait pas. Aussi tout naturellement nous lui passions une paire de temps à autre pour observer le spectacle.
Cela dura jusqu’à la première escale en Amérique du sud : Victoria; où plusieurs passagers ont pu faire des achats.
Le lendemain matin, sur le pont, je vis mon citoyen belge arborer, une jolie petite paire de jumelles, et moi de lui lancer quelque chose comme : C’est autre chose...!!!, ça vaut la peine…!!!
Et lui de me répondre :
» oui elle sont très bien , mais elle ont un défaut....., J’AI TOUJOURS LE CORDON DEVANT LES LENTILLES « !!!
Ce brave homme n’avait pas imaginé que le cordon devait être passé autour de son cou.